LE CLUB

Mes Années Siesta par Jean-Michel LAPORTE

Le Club a été « voulu » par la clientèle très vite considérable du karting et son aménagement dans les bâtiments existants a été une « deuxième course contre la montre ». C’est dire qu’il a fallu l’improviser pour une bonne part, bien que ses dispositions générales aient fait l’objet d’une étude préalable.

Tous les problèmes essentiels ayant été résolus (mobiliers, cuisine, brigade de service, sonorisation, décoration, etc…) au mieux des possibilités offertes, le Club a ouvert ses portes en plein milieu de la saison. Ce qui, compte-tenu des conditions dans lesquelles il a été préparé,  pouvait paraître une gageure. Mais, en fait, c’est ce qui a, pour une bonne part, permis son succès presque immédiat.

La formule Patio s’est avérée une réussite : pouvoir dîner, danser, bavarder dans une ambiance gaie et un cadre reposant était très apprécié. Par les prix moyens pratiqués, le Club s’est constitué au départ une clientèle qui spontanément a créé l’esprit de bonne tenue caractérisant la SIESTA. Grâce à cela, l’Etablissement a pu confirmer sa notoriété en recevant quelques grands noms de l’actualité : hauts fonctionnaires, vedettes, etc…

De son côté, la Cantinas-Pizzéria était également très rentable : la clientèle du karting et même les visiteurs, qui ne voulaient pas prendre une table au Patio, pouvaient soit prendre une consommation au Bar, soit déguster une Pizza « sur le pouce » ou assis à l’une des tables réservées à la Pizzéria.

Enfin, un jeu de Bowling électrique avait été installé près du Bar, à titre expérimental. Il a fait une recette très appréciable, d’autant plus intéressante que la quote-part encaissée constituait un bénéfice net, sans investissement à amortir (même contrat que pour l’exploitation des juke-boxes, billards électriques).